Ep. 127 La paresse… mais sans la honte qui vient avec
J’ai vécu la plupart de ma vie avec un grand secret : je suis paresseuse.
Un secret que j’ai voulu cacher sous mon syndrome de bonne élève et mon obsession de la performance.
La discipline que je m’imposais, les horaires, les to-do lists… toutes des tactiques pour masquer ce besoin irrépressible que je ressentais d’aller m’allonger sous un arbre et de manger des cerises en regardant les nuages passer.
Je n’ai jamais idéalisé le travail (sauf en entrevue d’embauche, parce que “il faut bien vivre!”)
Et pourtant, depuis quelques mois, tandis que mon corps s’installait drastiquement en mode récupération, le mot est revenu me hanter.
La paresse, ce péché capital.
Seulement, ces jours-ci, c’est comme s’il n’avait plus le même poids, la même sonorité.
Au contraire, il a soudainement pris les airs d’un luxe à la fois bienveillant et nécessaire. Un (non)-mouvement revendicateur.
Dans l’épisode d’aujourd’hui (un premier qui suit une longue pause), j’ai eu envie d’explorer avec toi la notion de paresse.
Je discute notamment de :
L’entrepreneuriat est un lieu parfait pour défaire les conditionnements qu’on a intériorisé au sujet de la productivité, de la valeur et de l’utilité. C’est une tension constante entre offrir aux autres et se respecte dans le processus. Et pourtant, il est possible de créer des systèmes durables qui prennent en compte cette tension sans pour autant la transformer en oppression.
C’est le focus de ma pratique
Alors, dis-moi, es-tu paresseuse toi aussi? Quelle est ta relation la pause - et attention, pas la pause “productive”, mais bien à celle qui n’a d’autre raison que la présence à soi et au monde?
Mentionné dans cet épisode :
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