En cette période estivale, et avant de vous retrouver à la rentrée, l'équipe de Bouffons vous propose de (ré)écouter cet épisode fort de cette dernière saison. Passez un bel été, et bonne écoute !
Ce soir, vous devez rejoindre vos proches pour aller manger un bout quelque part — mais vous ne savez pas encore où. Il y a quelques années, la décision se serait limitée au style de nourriture servie : un resto italien ? Une cantine vietnamienne ? Le bistro auvergnat d’en bas ? Aujourd’hui, un nouveau critère s'est invité à la table des négociations et il concerne cette fois la structure du repas : un plat chacun ou des « assiettes à partager » ?
Depuis quelques temps, les menus façon « assiettes à partager » se généralisent. Synonyme de convivialité, ce principe permet de casser la croûte en buvant un coup et donne la possibilité de goûter à plein de choses différentes au cours d'un repas. Mais les caves à manger et les restos ne parviennent pas toujours à offrir ce sentiment de satisfaction. Parfois, on en sort avec une note très salée et la désagréable impression d’avoir surtout dû se ruer sur la corbeille à pain entre chaque « tapassiette » (expression propulsée par le guide des restaurants Le Fooding depuis 2018). Alors, pour ou contre les assiettes à partager ?
Pour savoir d'où vient cette mode et où elle va, comprendre ce qu'elle change à l'expérience du resto et analyser la créativité qu'elle offre ou qu'elle enlève en cuisine aux chef.fes, Émilie Laystary réunit dans cet épisode plusieurs voix : Christine Doublet (directrice générale adjointe du Fooding), Laurène Petit (journaliste alimentation durable et chroniqueuse de restaurants), Bernard Boutboul (fondateur de Gira, cabinet de conseil dans le secteur de la restauration), Manon Fleury (cheffe volante installée à Paris) et Noémie Lebocey (cheffe aux Eaux de Mars, restaurant situé à Marseille).
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la question des « assiettes à partager »… divise.
Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j’anime avec l’aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.
Montage et mixage par Laurie Galligani
Générique réalisé par Aurore Mahieu
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