Si vous avez l’habitude d’utiliser les réseaux sociaux, il est certain que vous connaissez le trolling. Celui-ci consiste tout simplement à cibler les profils des entreprises et des individus, et à leur envoyer ensuite des messages de provocation. À cause de cela, nombreux sont ceux qui assimilent cette pratique à du cyber-harcèlement.
Est-il possible d’aimer les trolls ? La réponse est bien évidemment non. Mais un nouvel acte militant a récemment fait son apparition et permet de découvrir autrement ces mystérieux éléments : le greentrolling (ou trolling vert).
Troller certes, mais pour une cause juste : tel est le principe du greentrolling. Il dénonce les grands fabricants et entreprises peu scrupuleux, en particulier lorsqu’ils optent pour le greenwashing sur les médias sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, ...). Pour information, le greenwashing est une campagne de communication éco-responsable, dont se servent les marques les plus polluantes, pour "verdir" leur image.
À travers des commentaires ou des mèmes, le greentrolling éclaire les consommateurs et leur apprend à ne plus se fier aux campagnes marketing (le plus souvent bien présentées) de "verdissement" des entreprises. Ce phénomène a véritablement pris de l’ampleur et sa popularité ne cesse de croître au fil des jours.
Grâce aux actions menées par les militants, plusieurs internautes sont désormais conscients du greenwashing. Ils s’éveillent de plus en plus et ne se laissent plus duper.
Une forme de militantisme qui date de 2019
Le mot "greentrolling" a été prononcé pour la première fois par Mary Annaïse Heglar, journaliste et créatrice du bulletin et du podcast Hot Take. En 2019, la compagnie britannique Bristih Petroleum avait incité les internautes à réduire leur empreinte carbone. Il n’en avait pas fallu plus pour que M. A. Heglar sorte de ses gonds : elle avait ainsi commenté une publication de la marque sur Twitter et lui avait demandé d’avouer sa part de responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre.
En novembre 2020, la compagnie pétrolière Shell avait également été prise à partie par des militants du greentrolling. La raison ? Elle avait demandé à ses clients de présenter les gestes qu’ils pourraient adopter, afin de lutter contre le réchauffement climatique.
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