Mitterrand, machiavel de la politique, sans rival en 1988
Le premier septennat de François Mitterrand ne fut pas un long fleuve tranquille. Premier président socialiste élu de la Ve République, il sut se rendre parfaitement impopulaire lors de ses premières années de pouvoir. Jusqu’à l’inéluctable : sa majorité étant logiquement désavouée lors des élections législatives de 1986, le Président était contraint de nommer Jacques Chirac en tant que Premier ministre d’un gouvernement de droite.
Les deux têtes de l’exécutif devaient ainsi composer au cours de la première cohabitation tout en fourbissant chacun de leurs côtés leurs armes en vue des présidentielles de 1988.Stratège politique hors pair, sphinx machiavélique, Mitterrand n’hésita pas, depuis l’Elysée, à orchestrer la montée du Front National et de son leader, Jean-Marie Le Pen braconnant ouvertement des voix sur la droite du RPR de Chirac.
De quelle manière François Mitterrand permit aux thèses d’extrême-droite de se faire entendre ? Comment roula-t-il son Premier ministre, Jacques Chirac, dans la farine ? Pourquoi l’ancien Premier ministre Raymond Barre, un temps présenté comme favori se prit-il les pieds dans le tapis ? Quels rôles jouèrent les dramatiques événements tels que l’assassinat de l’étudiant Malik Oussekine ou le massacre de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie ?
Dans notre série, « Quand l’histoire fait l’actu », en partenariat avec l’INA, nous vous proposons de revenir sur chacune des élections présidentielles, d’en revivre les temps forts, d’en entendre les acteurs grâce à des sons d’archives,...
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