Bamboo Shows : teuf, voisins chiants & new age du futur
Qui est passé par la rue Burdeau, dans les pentes de la croix-Rousse, un soir de week-end en 2017 s'en souvient peut-être : à cette époque, c'était encore un joyeux bordel. Plus qu'aujourd'hui, sans doute. Or l'un des artisans de ce vacarme, c'est Loïs Markarian. A ce moment-là, Loïs s'occupe de la programmation du Café Galerie et commence à s'intégrer au sein d'une certaine scène électronique lyonnaise de plus en plus atypique. Bientôt, malheureusement, cette scène hors-cadre, insoluble dans la programmation des clubs mainstream, souffre du manque de lieux où passer ses disques et où faire résonner ses machines. Loïs, devenu programmateur musical pour l'association d'art urbain Superposition, est l'un des seuls à lui ouvrir les portes.
Mais le désir de pousser plus loin ses intuitions musicales se fait de plus en plus sentir, et aboutit finalement, en 2018, sur un label : Bamboo Shows. Pensé d'abord – avec un certain second degré – selon le concept de « sophrologie auditive », le label évolue finalement, et logiquement, au gré des envies de Loïs, entre new-age pour yogi défoncé, psychédélisme du futur et dark ambiant qui fait flipper. Alors si vous pensez que les musiques électroniques ne se résument qu'à la techno, un petit tour par l'esprit de Loïs vous fera du bien.
Cet épisode du Réservoir est dédié à la mémoire de Charly Markarian, père de Loïs et personnage essentiel de la scène rock lyonnaise des années 80 en tant que guitariste des Snappin’ Boys, de Los Mescaleros et de The Mediums.
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