Dans l’argot des faubourgs, la morue était une femme de mauvaise vie, peu fréquentable. Dans le registre culinaire pourtant, la morue est un poisson ultra populaire, très apprécié pour ses grandes lamelles qui se détachent facilement à la cuisson tout en restant fermes.
Dans le monde, la France est le seul pays à faire une distinction entre la morue et le cabillaud. On dit "cabillaud" pour le poisson frais et "morue" pour sa version séchée et salée.Pêchée dans les eaux froides des pays nordiques, la morue était prisée des Vikings.
Aujourd’hui, on associe fortement ce poisson à la cuisine antillaise (avec les accras de morue), portugaise (avec le bacalhau) ou encore nîmoise (puisque la brandade de morue est une spécialité de la ville de Nîmes). Mais que vient donc faire un poisson d’Europe du nord dans les gastronomies antillaise, portugaise et nîmoise ? L’histoire de la morue est en réalité intimement liée à l’histoire de la route du sel.
Au micro de Bouffons, l'afro-féministe végane Charlotte Polifonte (aka "Mangeuse d'herbe") explique les liens qu'il y a entre morue et esclavagisme aux Antilles.Puis, Émilie Laystary est allée à la rencontre de Sameiro Alves, qui tient l'épicerie portugaise Delícias de Belém, à Vincennes, afin d'en savoir plus sur la place de la morue séchée et salée dans la cuisine portugaise.
Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j’anime avec l’aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.
Montage et mixage par Laurie Galligani
Générique réalisé par Aurore Meyer Mahieu
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