Grèce, Grande-Bretagne, France... Ces mensonges économiques qui nous tuent
Nouvelle saison de l’instant Porcher ! Nous sommes ravis de vous retrouver. Et c’est parti, chaque semaine, on va avoir des choses à dire, décrypter et comprendre avec tous ces discours qui gravitent autour de nous où parfois l’on peut s’y perdre. Notre meilleure arme démocratique : savoir.
Au programme aujourd’hui,
La crise grecque : tout le monde en a entendu parler, mais connaissons-nous vraiment ses détails et enjeux ? Et surtout, cette crise serait-elle un bon indicateur de la politique européenne et ce à quoi la politique libérale française nous prépare ? On a appris samedi qu’après douze ans d’austérité, la Grèce sort enfin du viseur de l’Union Européenne. Le pays était sous surveillance renforcée de l’Europe depuis 2010 en raison de sa très mauvaise santé économique, Athènes tourne cette page ce samedi, écrit Libération. Avec une croissance de 4%, le pays est même l’un des plus dynamiques du continent, mais la situation reste loin d’être idyllique raconte le quotidien. Alors nous aussi on va vous raconter.
En 2010 la Grèce a ses caisses vides. En échange d’une politique d’austérité sévère, l’UE, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international mettent en place trois plans de sauvetage de 289 milliards d’euros. « La Grèce d’aujourd’hui est une Grèce différente », assure par ailleurs le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. « Nous avons une forte croissance et une baisse importante du chômage de 3 % depuis l’an dernier et de 5 % depuis 2019 ». La Commission européenne s’attend à une croissance de 4 % cette année alors qu’en moyenne dans la zone euro elle devrait s’élever à 2,6 %. Mais le chômage reste l’un des plus élevés de la zone euro, le salaire minimum l’un des plus faibles et la dette de 180 % du PIB reste un poids pour l’économie du pays nous apprend l’AFP. Comment a commencé la crise grecque ?
En 2018, le troisième programme s’achève, mais la Commission européenne lance ensuite un régime de surveillance renforcée de l’économie grecque pour vérifier la mise en place des réformes prises et la poursuite des privatisations. Athènes s’engage aussi à maintenir un surplus primaire (avant service de la dette) de 3,5 % du produit intérieur brut (PIB). Quel est le bilan de ce procédé ? Qu’est ce que tout ça raconte de nos élites ?
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