Alors que débute la coupe du monde de football, au Qatar, les supporters s'apprêtent à soutenir leurs joueurs favoris. Ils les désignent bien sûr par leurs noms, mais aussi par le numéro inscrit sur leur maillot.
Cette pratique, qu'on doit aux Anglais, remonte à 1928. Lors d'une rencontre opposant deux équipes anglaises, cette année-là, les joueurs arborent, pour la première fois, des numéros sur leurs maillots.
Ils vont de 1 à 11, le nombre de joueurs, dans une équipe, ne dépassant pas ce seuil. Le 1 revient au gardien de buts, les attaquants se réservent les numéros compris entre 7 et 11 et ainsi de suite.
Cette pratique se généralise en Angleterre en 1939, et s'étend aux compétitions européennes en 1947. À l'occasion de la coupe du monde de football, en 1954, la Fédération internationale de football association (FIFA) décide que les joueurs pourront choisir d'autres numéros que ceux compris entre 1 et 11.
À partir de cette date, le choix devient donc plus large, mais il n'est pas totalement libre pour autant. Ainsi, en France, les joueurs doivent choisir des numéros allant de 1 à 30.
Par ailleurs, les numéros 1, 16 et 30 sont réservés au gardien de buts. En outre, le numéro 33 sera attribué à un remplaçant de dernière minute. Les compétitions françaises n'offrent donc qu'une marge de manœuvre assez limitée aux joueurs.
Dans d'autres pays, ou dans des championnats européens, le choix est plus grand. Ainsi, Bixente Lizarazu, jouant au Bayern de Munich, a adopté le numéro 69, en référence à son année de naissance et à sa taille.
De son côté, le joueur chilien Ivan Zamorano, qui intégrait l'Inter Milan, aurait voulu prendre le numéro 9. Ce numéro étant déjà celui d'un certain Ronaldo, le footballeur résout le problème en affichant le numéro 18, les deux chiffre étant séparés par le signe "+".
Certains numéros, comme le 10, sont plus difficiles à porter, car ils ont été choisis par des joueurs célèbres, comme Pelé, Maradona ou Zidane.
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