Paris, 15e arrondissement. On s'avance dans une petite rue très calme. On s'arrête devant un immeuble moderne. Noémie Merlant nous reçoit chez elle, à l'occasion de la sortie cet été de son premier film comme réalisatrice Mi Iubita mon amour, dans un espace qui lui ressemble, « très cosy, très coloré, avec beaucoup de choses, beaucoup d'objets, de petites lumières à droite à gauche ».
La comédienne et cinéaste âgée de 33 ans évoque son enfance joyeuse à Rezé, près de Nantes, l'influence de sa grande sœur avec qui elle aimait regarder la télé et des films asiatiques, son goût pour la danse et la chanson, sa fascination pour la voix de Céline Dion, ses expériences de mannequin, la révélation du cours Florent, l'importance du Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma dans sa vie, la question du consentement, sa découverte du monde des invalides, sa passion pour Gabriel de George Sand et pour les sacs à dos : « Déjà petite, je mettais déjà plein de trucs dedans, comme si je n’allais pas avoir à manger à l’école. C’était le kit de survie, et ça l’est toujours. Aujourd'hui, dedans il y a de quoi dessiner, mon ordinateur si je veux écrire un truc, du tricot, des livres. Et puis des trucs à manger. C’est un peu ma maison, ça me rassure. »
Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.
Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)
préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa Phulpin
Réalisation : Emmanuel Baux
Musique : Gotan Project
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