Yes ! Trio
Ali Jackson - Omer Avital - Aaron Goldberg
Du swing, du feeling, des compositions ! Devant un tel programme on crie forcément YES!
Surtout lorsqu’il nous est servi par trois pointures de la scène internationale: Ali Jackson a la batterie Aaron Goldberg au piano et Omer Avital à la contrebasse.
On les connait chacun sous leurs propres formations, mais régulièrement depuis une vingtaine d’années, au milieu de tous leurs projets ils se rassemblent sous la bannière du YES! Trio.
Ensemble, ils viennent de sortir l’un des grands disques de l'année SPRING SINGS.
Au début des années 1990, ces trois musiciens dans la vingtaine se sont connus à New York, où ils partageaient la même soif de jouer le jazz dans la vitalité du swing, de s’imprégner de son esprit et d’en apprendre la lettre. Par la suite, chacun s’est affirmé sous son propre nom, en menant individuellement de brillantes carrières : le batteur Ali Jackson, originaire de Detroit, pendant plus d’une décennie au sein du Jazz at Lincoln Center Orchestra dirigé par Wynton Marsalis ; le contrebassiste Omer Avital à la tête de groupes puisant une part de leur inspiration dans ses racines juives, yéménites et marocaines ; et le pianiste Aaron Goldberg aussi brillant en soliste qu’en accompagnateur, rompu à l’esprit du jazz le plus vif auprès de Joshua Redman. Soudés par une amitié de vingt-cinq ans, ces trois maitres contemporains du jazz réactivent avec bonheur la tradition du genre, au sein d’un trio qui magnifie l’esprit du swing et dit oui au plaisir et à l’excitation de jouer ensemble. Avec le Yes! Trio, le jazz est loin d’avoir dit son dernier mot !
Egalement au programme le saxophoniste américain Jerry Bergonzi.
Jerry Bergonzi commence la clarinette à l'âge de huit ans à Boston, en écoutant Duke Ellington, Count Basie et Lester Young. A 12 ans, on lui achète son premier saxophone.
Très vite, le jeune musicien fait des concerts avec son groupe : The Stardusters. Au collège, il change son alto pour un ténor et prend des cours chaque semaine au Berklee College of Music. Au début des années 70, il vit à New York City et gagne une popularité internationale qui lui permet de jouer dans le monde entier.
A la fin des années 70, il retourne à Boston où il joue cinq soirs par semaine dans les clubs dont le « Michael's Pub ». Au début des années 80, Jerry fait des concerts dans le monde entier au sein du Dave Brubeck Quartet, puis il commence ses activités pédagogiques au New England Conservatory et donne de plus en plus de Master Classes.
En 1997, il reçoit un Grammy Award au Danemark en récompense du "meilleur disque jazz de l'année". Aujourd'hui Jerry continue à jouer et à enseigner dans le monde entier.
Puis le saxophoniste américain Ricky Ford. Ricky Ford est un saxophoniste américain de jazz. Il est notamment connu pour ses collaborations avec Charles Mingus et Abdullah Ibrahim. Imprégné par des influences et des collaborations variées, son style intègre souvent des composantes du jazz modal ou du bebop. Ricky Ford s'initie dans un premier temps à la musique en apprenant à jouer de la batterie. Influencé par le jeu du musicien Roland Kirk, il adopte définitivement le saxophone ténor en 1969. Alors qu'il se produit dans un club de Boston, le pianiste Ran Blake le remarque et le convainc d'approfondir ses connaissances musicales au New England Conservatory, une école privée de musique de Boston où il enseigne. En plus de la théorie musicale, Ricky Ford y apprend à jouer de la clarinette et du saxophone. Parmi ses enseignants figurent notamment Gunther Schuller et Jaki Byard qui lui offrent la possibilité d'effectuer ses premiers enregistrements en 1974.
En 1974, le trompettiste Mercer Ellington l'engage pour intégrer l'orchestre de son père le Duke Ellington Orchestra. Après environ deux ans dans cet orchestre il remplace George Adams en rejoignant le groupe du contrebassiste Charles Mingus. Il quitte Mingus l'année suivante mais a effectué au cours de cette période quelques enregistrements avec le groupe en particulier les albums Three or Four Shades of Blue et Me Myself an Eye. En 1977, il se produit en tant que leader et enregistre son premier album intitulé Loxodonta Africana qui paraît cette année-là sur le jeune label new-yorkais New World. En 1979, Ford rejoint le quintet du batteur Dannie Richmond, un disciple de Mingus, avec lequel il collabore jusque 1981. Bien qu'il dirige principalement ses propres formations dans les années 1980, Ford se fait cependant remarquer par des collaborations notables : il est musicien et arrangeur dans l'orchestre de Lionel Hampton en 1981, l'année suivante au sein du groupe Mingus Dynasty avec en particulier deux tournées européennes puis surtout avec le groupe Ekaya du pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim pour lequel il participera aux séances d'enregistrement de plusieurs albums et toujours sous la direction du pianiste à la bande son du film Chocolat.
Ricky Ford collabore également avec le batteur Beaver Harris et au cours des années 1990 avec le batteur Pete La Roca. Il enregistre aussi avec le pianiste McCoy Tyner en 1988, Steve Lacy en 1993. Depuis 1977 il enregistre régulièrement en tant que leader, notamment pour les labels Muse et Candid. De 1985 à 1996, il est artiste en résidence, donnant des cours à l'Université Brandeis à Waltham dans le Massachusetts. Bien que résident en France depuis 1996, Ricky Ford donne aussi des cours en Turquie de 2001 à 2006 à l'Université Bilgi d'Istanbul6. Il organise également depuis 2009 un festival estival en France sur deux jours, le Toucy Jazz Festival situé dans l'Yonnen . Depuis 2009, Ricky Ford collabore activement au sein de l'orchestre français Ze Big Band avec lequel il a sorti deux albums.
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