Au programme le saxophoniste Nicolas Montier avec son nouvel album "Jazz Circus" .
Nicolas Montier est né en 1955 à Paris. Jazzman autodidacte, sa curiosité le pousse à essayer quasiment tous les instruments. Vers 20 ans, le saxophone et la guitare deviennent pour lui les voies à suivre, sans aucun doute. Nicolas réalise alors son rêve : explorer un Jazz vivant et chaleureux. Depuis, plus de vingt cinq magnifiques années à servir le Jazz se sont écoulées. Aujourd’hui, ce saxophoniste guitariste met son énergie au contact du public pour le plaisir de partager une musique qui parle au cœur... autant qu’au corps... (Body & Soul).
L’Académie du Jazz de Paris lui décerne le prix Sidney Bechet en 1984 et 1985 et le prix
Mainstream en 1992. Il reçoit, pour sa participation à l’orchestre SAXOMANIA, le DJANGO d’OR 1996. Nicolas Montier se produit au cours de concerts ou d’enregistrements avec des musiciens tels que Clark Terry, Benny Carter, Phil Woods, Johnny Griffin, Lavelle, Spike Robinson, Butch Miles, Duffy Jackson, Diane Schuur, Eddy Jones, Dee Dee Bridgewater, Lew Tabackin, Claude Tissendier, André Villeger, François Biensan, Irakli, Alain Jean-Marie, François Laudet, Marc Richard, Michel Pastre, Jean Pierre Morel, Pierre-Yves Sorin, Daniel Huck, Stan Laferrière, Guy Lafitte, Gérard Badini, Philippe Milanta...
Son amour des « big-bands » le fait participer à de grandes formations prestigieuses : Super Swing Machine de Gérard Badini, Saxomania, Stan Laferrière 10 tet, Paris Swing Orchestra, Michel Pastre big-band, St Louis big band, François Biensen 8tet et depuis dix ans François Laudet big-band.
Dans le même temps, il est le guitariste du 4tet de Stan Laferrière (Tribute to Nat King Cole) et le saxo baryton du Marc Richard 4tet. Enfin, il dirige un 5tet, un 4tet et un trio dont les CD sont diffusés régulièrement sur TSF et dont les concerts reçoivent un excellent accueil.
Il enregistre une quarantaine de CD dont cinq sous son nom :
1990 Trio Colas, 1991 Back to Live, 1991 Lullaby (commande du Japon), 1994 Pluie de Jazz, 2002 Nicolas Montier 5tet, 2004 “Interdit d’écouter” (Partenariat TSF / CD de la semaine Jazz à FIP / Monde de la Musique : 4 étoiles.)
Les festivals de Nice, Edimbourg, Maastricht, Bayonne, Toulouse, Riom, La Teste, Hinx, Marciac, Montauban, Sion & Ascona (Suisse), Breda (Hollande), Juan-les-Pins, Auckland etc. le sollicitent régulièrement.
Puis un portrait du légendaire saxophoniste Lester Young. Lester Willis Young, surnommé le Prez (le président), né le 27 août 1909 à Woodville dans le Mississippi et mort le 15 mars 1959 à New York, est un saxophoniste, clarinettiste et compositeur afro-américain de jazz.
Lester Young, surnommé "Prez", fut l'un des plus influents musiciens de jazz2, par son jeu révolutionnaire et sa personnalité. Dès ses premiers engagements avec Count Basie, à une époque où le jeu agressif et puissant de Coleman Hawkins définissait le son des saxophonistes de jazz, Young lui opposa des solos aériens, semblant flotter sur le tempo de l'orchestre, tels des volutes de fumée. Sa connaissance profonde de l'harmonie lui permettait d'improviser dans toutes les situations, et il était connu pour ne jamais se répéter d'un solo sur l'autre.
Se mettant au service des standards (Irving Berlin, Cole Porter, George Gershwin, etc.) - il affirmait qu'on devait pouvoir « entendre » les paroles dans la mélodie instrumentale -, Young influença les musiciens adeptes d'un jazz plus doux et élégant, s'opposant entre autres au bebop. Ce fut notamment le cas du mouvement "Cool jazz" des années 1950, institué par Miles Davis, John Lewis, Gil Evans, Gerry Mulligan, etc.
Si Lester Young était un musicien original, sa vie elle-même n'est pas en reste. Personnage excentrique, il aimait parler de manière codée pour n'être compris que de son cercle d'amis et impressionner les autres, et s'habiller de manière excentrique – il ne quittait presque jamais son fameux chapeau "Pork Pie Hat". Cette influence s'étend sur le monde du jazz tout entier, à commencer par Charlie Parker et Dizzy Gillespie, qui furent tous deux des fans du "Président".
À sa mort, il a eu droit à de nombreux hommages, dont une composition de Charles Mingus, Goodbye Pork Pie Hat, devenu un standard de jazz.
Et enfin le nouvel album de la batteuse Julie Saury"Duke and Billy's New Colors". ulie Saury est tombée toute petite dans la marmite du swing. Née le 16 août 1972 dans le 19e arrondissement de Paris, elle est en effet la fille du clarinettiste Maxim Saury (1928-2012, Jazz Hot n°661), figure emblématique du jazz new-orleans made in Paris. Fille et petite-fille de musicien, elle apprend d’abord le piano avant de trouver son instrument avec la batterie. Plus tard, elle suit les cours de l’IACP, à Paris, puis au conservatoire de Nancy avant d’effectuer plusieurs stages à la Drummer’s Collective de New York sous la direction de Kim Plainfield, Adriano Santos et Ian Froman. Parallèlement, elle est captée par la musique latine et intègre le collectif féminin «Rumbananas» au sein duquel Sophie Alour ou Airelle Besson (Jazz Hot n°676) ont également fait leurs armes. Son goût pour les rythmes latins l’amène à travailler également avec Orlando Poleo et Felipe Cabrera. A l’aube des années 2000, Philippe Milanta fait appel à elle pour monter son nouveau trio, avec Bruno Rousselet. Cette rythmique, solide et complice, deviendra plus tard celle du Duke Orchestra de Laurent Mignard. L’éclectisme est sans doute l’une des principales caractéristiques de la carrière de Julie Saury, sidewoman dans l’âme avec la faculté de se mettre au service des projets les plus variés: outre sa participation régulière au Lady Quartet de Rhoda Scott, on a pu l’entendre dans des contextes très swing, évidemment avec son père Maxim, mais aussi avec Spanky Wilson, Sarah Morrow, Aurore Voilqué, le duo «Nikki & Jules» de Nicolle Rochelle et Julien Brunetaud, le Women of the World Jazz Band de Cynthia Sayer ou encore le big band de Denny Ilett (g) avec Fred Weasley et Pee Wee Ellis; on la retrouve aussi dans le Grand Orchestre du Splendid, auprès de Gérard Naulet (pour la touche latine), ou en compagnie de Carine Bonnefoy ainsi que de Philippe Baden Powell dans d’autres dimensions…
Si Julie a suivi son chemin indépendamment de l’héritage paternel, elle a ressenti le besoin de rendre hommage à celui qui lui a transmis la passion du jazz. Avec For Maxim (Black & Blue), son premier projet véritablement personnel, elle évoque la musique du clarinettiste, avec sa propre sensibilité.
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