Au programme : Hommage savoureux aux monstres sacrés du jazz que sont Lionel Hampton et Illinois Jacquet par leurs plus illustres héritiers spirituels, cet album "Fathers & Sons, The Lionel Hampton / Illinois Jacquet Ceremony" réunit Dany Doriz, le grand vibraphoniste, patron mythique du Caveau de la Huchette, et Michel Pastre, le sax-hero du swing international. Cette cérémonie musicale est également une affaire de famille. Ces deux compères de longue date sont accompagnés par leurs fils, les incontournables Didier Dorise (batterie) et César Pastre (orgue B3). Un disque qui transpire de maestria et de fougue, dans lequel se mélangent liens d’estime et liens de sang, paternités spirituelles et réelles, transmission et complicité.
DANY DORIZ émule de Lionel Hampton avec qui il a partagé la scène et lié des liens d’amitié, jouant en duo sur le même vibraphone lors de tournées du BIG BAND de Lionel Hampton. Reconnu comme un musicien d’exception, s’affranchissant de ses racines sans les renier, avec un jeu véloce et percu-tant dans le respect des harmonies.
Leader, Il s’est produit sur scène sur les trois continents (Europe, Afrique, Brésil, USA) et a enre-gistré avec les plus illustres jazzmen du monde, la liste tient du bottin mondain : Scott Hamilton, Illinois Jacquet, Andy Mc Ghee, Manu Dibango, Bob Wilber. Ted Curson, Rhoda Scott, Milt Buckner, Lou Bennett, Wild Bill Davis, Duffy Jackson, Butch Miles, Alvin Queen, Claude Bolling Big Band. Seul musicien français avec Michel Denis, à intégrer la prestigieuse croisière du jazz réunissant sur un même plateau, Clark Terry, Buster Cooper, Red Holloway, Willy Pickens, Eddie Jones, Butch Miles.
Il crée le SWING SHOW réunissant musiciens, vocalistes, danseurs, il dirige son Big Band et se consacre à la promotion d’autres artistes dans le style du jazz swing qu’il affectionne, en dirigeant depuis plus de 50 ans, le temple mythique de Paris, mondialement réputé, le Caveau de la Huchette.
MICHEL PASTRE saxophoniste ténor, dans la tradition d’Illinois Jacquet. Son phrasé, sa sonorité sont dans la lignée des grands saxo-phonistes mainstream tels que Ben Webster, Arnett Cobb ou Illinois.
Il a partagé la scène avec le gratin du jazz : Scott Hamilton, Bob Wilber, Warren Vaché, Clark Terry, Al Casey (légendaire guitariste de Fats Waller…), David « Bubba » Brooks, ou Phil Woods, Johnny Griffin, Benny Bailey, Alvin Queen, Duffy Jackson et la Super Swing Machine de Gérard Badini.
Lauréat de l’Académie du Jazz : Prix Sidney Bechet 1999, Prix Fats Waller 2003, Prix Jazz classique 2016, 2017. Grand prix du Hot club de France 2001, 2006, 2010, 2015, 2017 pour ses différents enregistrements en Big Band, en quartet, avec Mazetier/Etcheberry trio, en quintet guests Dany Doriz et Ken Peplowski -ce dernier CD dédié à Lionel Hampton a été élu « Choc de l’année » par Jazz Magazine, a reçu le Prix Jazz Classique de l’Académie du Jazz 2017 et la distinction « Indispensable » par Jazz Hot.
Puis en seconde partie, le Laurent Mignard Duke Orchestra
Le Duke Orchestra conduit par Laurent Mignard incarne l’œuvre d’un des plus grands créateurs au 20ème siècle, pour le porter à la connaissance de tous les publics (D.N.J). Depuis 2003, ce grand ensemble que nous envie l’Amérique (Jazz magazine) a su forcer le respect du monde du jazz en Europe grâce à la qualité de son interprétation (AFP) et multiplié les projets originaux : « Battle Royal » (avec le big band de Michel Pastre, « Ellington French Touch » avec l’invitation de Duke Ellington par la vidéo, « Le grand blond et la musique noire » avec Pierre Richard, mise en scène du « Duke Ellington Sacred Concert » et tournée dans les cathédrales, « Duke Ladies », « Multicolored Duke », invitation de personnalités telles que Rhoda Scott, Natalie Dessay, Roberta Gambarini, Nicolle Rochelle, Myra Maud, Sylvia Howard, Fabien Ruiz, Sophie Kaufmann, Emmanuel Djob, Pierre Richard, Jean-Jacques Milteau, John Surman, Sanseverino, Jorge Pardo, Victoria Abril, Aurore Voilqué, Rachel Plas, Patrick Bacqueville, Patrick Artero, Irakli…
A la recherche du parfait équilibre des timbres et d’un swing irréprochable, Laurent Mignard incarne l’esprit d’Ellington dans un corps d’aujourd’hui (Télérama). Et puisque le maestro n’a pas laissé de partitions, il a minutieusement transcrit le répertoire à partir des enregistrements originaux, que sa dream-team de solistes s’est appropriée dans des interprétations à la fois respectueuses et créatives. Un travail d’orfèvre (Jazz magazine).
Dès le lever de rideau, la salle se sent soulevée par la puissance sonore de l’orchestre, son intense trépidation rythmique. Galvanisé par un public enthousiaste et complice (Hot Club de France), le Duke Orchestra nous guide dans un voyage époustouflant sur les terres ellingtoniennes (Jazz News). Claquements de mains et chaude ambiance dès les premières minutes, fidélité à l’esprit autant qu’à la lettre, solistes impeccables … les sections vrombissent ou susurrent, les solistes explosent jusqu’au vertige ou murmurent de troublantes confidences (Jazz magazine). Le grand Duke est fêté dans toute sa modernité classique (Le Monde). Le frisson, la classe, la joie s’invitent … se réincarnent. Le public est au comble du plaisir, comme chauffé à blanc (Libération). On sort de là dépeigné (Jazz Magazine) … porteur d’un nouveau sésame pour entrer dans l’univers du jazz.
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