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L'année 1923 constitue une rupture dans l'histoire des troupes coloniales : elle inaugure un long déclin jusqu'à la période de la décolonisation, au début des années 1960. Or, paradoxalement, l’indigène, grâce à la Grande Guerre, a gagné un statut : celui de soldat. Ce dernier est valorisé et on voit même son visage sur les publicités de l'entre-deux-guerres. Il n'empêche, tout cela se fait dans un contexte de démobilisation. La France est devenue pacifique et cultive une forme d'antimilitarisme. Après l'occupation de la Ruhr précisément en 1923, l'arrivée de la gauche au pouvoir acte ce changement. Dans les années qui suivent, les troupes coloniales vivent dans l'incertitude : doivent-elles fusionner avec l'armée métropolitaine ou préserver leur autonomie ? Le manque de crédits et la crise économique des années 1930 aggravent leur situation. Pourtant, l'occupation allemande va leur permettre d'incarner une autre France : la France libre.
L'invitée : Julie d’Andurain est professeure en histoire contemporaine à l’université de Lorraine (Metz). Agrégée et docteure en histoire, membre de l’Académie des sciences d’outre-mer, elle est spécialiste des questions coloniales et des phénomènes guerriers. Autrice de plusieurs ouvrages, elle vient de publier Les Troupes coloniales. Une histoire politique et militaire (Passés/Composés, 400 p., 23,50 €)
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