L'invention du patriotisme dans la Grèce antique, avec Michel de Jaeghere
En 1949, au lendemain de la seconde guerre mondiale, la philosophe Simone Weil écrivait que la patrie est dans l’ordre temporel « le bien le plus précieux parce qu’elle est ce qui assure à l’homme à travers le présent une liaison entre le passé et l’avenir ». Ajoutant qu'elle apporte « une continuité dans le temps, par-delà les limites de son existence humaine ».
La doctrine juridique nous dit, de son côté, qu’elle représente la rencontre d’un peuple, d’une terre et d’une souveraineté. Mais d'où vient le patriotisme ? Dans un essai-fleuve, Michel de Jaeghere nous dépeint ses fondements établis dans la Grèce antique. Quels rôles les guerres médiques vont-elles jouer dans cette construction ? Que nous disent les résistances des cités grecques de l'identité hellénique ? Si les Grecs n'avaient pas remporté la victoire, leur génie se serait-il malgré tout épanoui ? Quelle a été l'influence de la paideia (« l'instruction d'un bon citoyen, selon la Grèce antique ») dans la résistance ? La guerre du Péloponnèse a-t-elle symbolisé une trahison de l'idéal grec ?
L’invité : Michel de Jaeghere est journaliste, directeur du Figaro Histoire et du Figaro Hors-Série. Auteur de plusieurs ouvrages, son œuvre d’historien se distingue notamment par son travail sur la chute de Rome : les Derniers Jours (Belles Lettres – Tempus). Il a publié récemment la Mélancolie d'Athéna, l'invention du patriotisme (Belles Lettres, 632 pages, 17,99 €).
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