Elles hantent notre imaginaire et se prêtent aisément au mythe. Instrument de prestige et de noblesse, elle donne la puissance et marque la distinction et même la filiation. Forgée dans l’atelier du demi-dieu germanique Völundr, elle est, comme beaucoup de choses, christianisée à l’époque médiévale. Elle est alors bénie par le prêtre, gravée parfois de versets bibliques, sa poignée, son pommeau, sa garde et sa lame forment les quatre vertus cardinales que sont la prudence, la force, la tempérance et la justice. Comment et pourquoi cet objet est-il devenu sans équivalent ? Quelles sont les techniques de forges de cet outil ? Quelles ont été ses racines mythologiques et comment s’est-elle inscrite dans la légende arthurienne ? Peut-on aussi la réduire à un instrument de domination ? Comment enfin s’est développé une théorie politique et religieuse, celle des deux glaives ?
Notre invité : Martin Aurell est directeur du Centre d’études supérieures de civilisation médiévale depuis 2016, directeur de la revue Cahiers de civilisation médiévale depuis 2000. Il est professeur à l’université de Poitiers depuis 1994, après avoir été maître de conférences à l’université de Rouen et à l’université Paris-Sorbonne. Il a été membre de l’Institute for Advanced Study de Princeton en 1999, et de l’Institut universitaire de France entre 2002 et 2012. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Le Chevalier lettré : savoir et conduite de l’aristocratie aux XIIe et XIIIe siècles et Des Chrétiens contre les croisades (XIIe-XIIIe siècle), tous les deux parus chez Fayard. Il est dernièrement l'auteur de Excalibur, Durandal, Joyeuse: la force de l'épée (PUF, 234 pages, 22€).
À lire aussi :
“1705 : le parapluie offre enfin un coin de paradis” : https://bit.ly/3RRq7qG
“Les chevaliers, des tournois aux batailles” : https://bit.ly/3VfWW3H
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