Pour transporter une vingtaine de poulets vivants ? J'ai ma mob. Pour braquer une banque et semer les flics ? J'ai ma mob. Pour frimer devant les maquis (bars) de la capitale ? J'ai ma mob.
Dans le centre de Ouagadougou au Burkina Faso ('le pays des hommes intègres'), des nuées de mobylettes et de petites motos bloquent la circulation à chaque feu rouge. Plus qu'un signe extérieur de richesse, la mob est un art de vivre sa ville. Boubacar Diawara, 53 ans et quatre mobs à son compteur, raconte comment les Burkinabés virevoltent entre nids de poule et queue de poisson.
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