Marlene Dietrich et Jean Gabin.
L'iconique actrice allemande et la gueule incontournable du cinéma français. Deux personnalités opposées que la guerre a transformé en exilés et réunis de l'autre côté de l'océan.
Pour eux, aimer c'est partir au front. Leur passion fût éphémère, rythmé par l'histoire de ce conflit qui les a transformés.
Une histoire d'intégrité, d'exil et de courage. Une histoire d'amour.
1941, New York.
Jean Gabin pousse la porte du cabaret nommé « La vie Parisienne ». La référence le fait sourire, lui qui a quitté quelques mois plus tôt la capitale française. Sa ville natale.
Ce fut un départ à contre cœur. Dans le Paris occupée, les allemands ont la main mise sur le cinéma. Gabin reçoit des propositions alléchantes, que certains acteurs ne pourraient refuser. Pas lui. Il exècre la dictature hitlérienne. Il n'est pas non plus un grand admirateur des Etats Unis, mais c'est toujours mieux que les nazis.
Gabin franchit la frontière espagnole, d'où il embarque pour le nouveau monde.
Ce soir là, à New York Jean repère une belle blonde qui lui fait de grands signes de la main.
Il s'agit de Marlene Dietrich, attablée aux côtés d'Ernest Hemingway. Marlene et Jean se sont déjà croisés, à Paris, une rencontre peu marquante.
Mais ce soir là, tout est différent. Marlene est elle aussi en exil. L'actrice allemande a reçu la nationalité américaine en juin 1939. Comme Gabin, elle a choisi son camp. Elle aurait pu devenir une icône de la propagande nazie, mais elle décide de fuir et de lutter, à distance.
En voyant ce français exilé, Marlène l'invite tout naturellement à s'asseoir à sa table.
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