La Ligue nord-américaine de basket a repris sa saison le 30 juillet à Orlando, en Floride, sur trois terrains à huis clos. Était-ce raisonnable alors que les États-Unis restent le pays le plus touché au monde par le coronavirus ?
Avec près de 156 000 morts comptabilisés au 3 août 2020, le pays à la bannière étoilée est une terre meurtrie. Ce même 3 août, 602 personnes au moins sont décédées du Covid-19 et près de 48 000 nouveaux cas ont été dénombrés. Malgré cela, la prestigieuse NBA a redémarré. L’idée de finir la saison régulière dans la bulle de Disney World à Orlando interroge. Mais, outre-Atlantique, est-ce le soulagement de revoir du basket ou l’inquiétude qui prédomine ? La dimension financière a-t-elle primé sur la sécurité des joueurs et des personnels employés ?
Des matches sans public, un niveau de jeu en berne après plus de quatre mois d’arrêt mais aussi une Amérique tourmentée par les suites de la mort tragique de George Floyd lors de son arrestation fin mai, tout cela participe à un climat étrange autour de la NBA. Alors la question mérite d’être posée, cette saison comme nulle autre pareille va-t-elle sacrer un grand favori - les Lakers de LeBron James à l’ouest, les Buks de Giannis Antetokounmpo à l’est - ou y a-t-il la place pour une surprise ? Française comme le Jazz de Rudy Gobert ?
Animé par Guillaume Degoulet, avec Arnaud Lecomte, Maxime Malet (par téléphone, à New York) et Amaury Perdriau. Réalisé par Roland Richard.
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