Entre amour et haine, le topinambour suscite souvent des réactions contraires. Ces dernières années, on en a beaucoup vanté le goût subtil rappelant les fonds d’artichauts, dans une volonté de réhabiliter les légumes oubliés. Mais longtemps, ce tubercule a connoté la disette et la nourriture de bétail. En particulier chez les anciennes générations, pour qui le topinambour est un symbole du rationnement lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Pourtant, avant de se faire voler la vedette par la pomme de terre, entre autres sous l’influence d’un certain Antoine Parmentier, le topinambour a connu ses heures de gloire.
Dans cet épisode, Émilie Laystary et ses invités s’intéressent à l’épopée de ce tubercule, aux différentes manières de le cuisiner mais aussi au risque de flatulence auquel il est associé.En première partie d’épisode, Émilie s’entretient avec Éric Birlouez, ingénieur agronome, sociologue de l’alimentation. Celui qui est aussi l’auteur de l’ouvrage Petite et grande histoire des légumes raconte comment ce tubercule venu d’Amérique du Nord s’est retrouvé consommé en Europe.En deuxième partie, c’est Noémie Lebocey, cheffe au bistrot Les Eaux de Mars, à Marseille, qui s’exprime au micro d’Émilie.
Les références de l’épisode :
Éric Berlouez, Petite et grande histoire des légumes, Quae (2020)
Restaurant Les Eaux de Mars, 135 Rue Consolat - 13001 Marseille
Le topinambour peut se cuisiner en velouté, poêlé au beurre ou encore rôti au four. Il se marie bien avec des agrumes comme la clémentine, ou encore en parmentier
.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes animé par Émilie Laystary, avec l’aide en coulisses de Laura Cuissard et de Charline Yao.
Montage par Marine Raut
Mixage par Thomas Decourt
Générique réalisé par Aurore Meyer Mahieu
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