En dépit d’un certain succès au box-office, L’EFFACEUR est rarement cité aujourd’hui comme l’un des fleurons de la carrière d’Arnold Schwarzenegger. Même s’il se place dans le top 10 de l’année 1996 aux côtés de THE ROCK, INDEPENDENCE DAY et autres MISSION IMPOSSIBLE, le film ne constitue pas une date dans la filmo de notre chêne autrichien préféré, ce qui peut se comprendre en revoyant le film aujourd’hui.
Car si sur le papier, L’EFFACEUR a tous les ingrédients de la formule qui a longtemps fait le succès d’Arnold Schwarzenegger, ils peinent à vraiment s’incarner à l’écran. En dépit de la présence à l’écriture du légendaire Walon Green (ainsi que d’un bataillon de scripts doctors comme Frank Darabont, William Wisher et John Milius, excusez du peu), Arnold peine à crédibiliser un personnage qui n’est pas taillé pour lui à la base. De son côté, James Caan ne donne jamais corps à son personnage d’antagoniste falot et même les scènes d'action très hypées à l’époque ont pris un sérieux coup dans l’aile. Faut-il voir une explication à tout cela dans la présence derrière la caméra de Chuck (ou plutôt Charles dans le cas présent) Russell, au pédigrée bien éloigné de celui des James Cameron, John McTiernan, Paul Verhoeven et autres Walter Hill avec lesquels Arnold a bâti sa légende ? À cette question, Stéphane Moïssakis et Matthieu Galley répondent par l’affirmative et s’attachent à démontrer en quoi L’EFFACEUR représente pour sa star le début de la fin plutôt qu’un glorieux chant du cygne !
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#ArnoldSchwarzenegger #JamesCaan #ActionFilm
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