En matière d’alimentation, le locavorisme s’est imposé cette dernière décennie comme prescription pleine de bon sens. Car en plus d’être écologique, le circuit-court permet de mieux rémunérer les petit.es producteur.ices grâce à la réduction des intermédiaires.
Mais pourrait-on être locavore partout dans le monde ? Le locavorisme est-il une idée plus facile à défendre dans les pays occidentaux que dans ceux qui ont été poussés par la mondialisation à se spécialiser ?
Dans cet épisode, Émilie Laystary s’entretient avec Karine Daniel, économiste française spécialisée en dynamiques spatiales des activités agricoles et agro-alimentaires en France. Ensemble, elles évoquent les limites du locavorisme, modèle éthique et vertueux mais qui ne saurait être un horizon indépassable.
Les références entendues dans l’épisode :
- Le locavorisme est la consommation d’aliments produits entre 100 et 250 km autour de son domicile.
- Les circuits courts sont des modes de commercialisation qui permettent aux agriculteur.ices de vendre leur production directement aux consommateurs. Aujourd’hui, 16 % des exploitations agricoles en France proposent des circuits courts.
- Le texte dans lequel Jessica Prentice explique comment et dans quel contexte elle a inventé le mot “locavore” en 2005 : https://blog.oup.com/2007/11/prentice/
Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j’anime avec l’aide en coulisses de Cassandra de Carvalho et de Donia Ouahada.
Montage et mixage par Laurie Galligani
Générique réalisé par Aurore Meyer Mahieu
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