Il y a celles et ceux qui ne peuvent rien avaler le matin, et les autres qui n’envisageraient pas de partir de la maison le ventre vide. Sacralisé ou ignoré, le moment du petit déjeuner n’est pas le même pour tout le monde. Et pourtant, c’est l’un des repas les plus normés de la journée : dans les films ou par le biais de la publicité, le petit déjeuner est fortement associé à des produits phares tels que le café, le jus d’orange, les céréales et les tartines beurrées.
Cette représentation sociale s’accompagne d’une norme ; c’est l’idée que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée. Chez de nombreux parents, il est donc facteur de respectabilité.
S’il est tentant de croire que l’on choisit de manger ou pas par goût personnel ou besoin de son organisme, il apparaît en réalité que nos comportements face au petit déjeuner sont influencés par les habitudes familiales et le mode de vie imposé par nos métiers.
Boire un café car on travaille en horaires décalés tôt le matin, s’octroyer un long petit déjeuner le samedi parce qu’on est off, avoir le luxe de se griller du pain en semaine parce qu’on est cadre supérieur… Le petit déjeuner est une construction sociale.
Émilie Laystary tend le micro à la sociologue Marie Plessz, qui raconte comment étudier cette pratique alimentaire, c’est accéder à une compréhension du rythme de vie et des classe sociales.
Les références entendues dans l’épisode :
Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j’anime avec l’aide en coulisses de Cassandra de Carvalho et de Donia Ouahada.
Montage et mixage par Laurie Galligani
Générique réalisé par Aurore Meyer Mahieu
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