Cette semaine,
STEROIDS – LE PODCAST vous parle d’un temps que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître : celui où Robert Rodriguez était encore considéré comme un réalisateur à fort potentiel. On a tendance à l’oublier, au vu des casseroles qui jonchent sa filmographie depuis vingt ans et de son attitude désinvolte (pour ne pas dire je-m’en-foutiste) vis-à-vis de son métier, mais le nom de Robert Rodriguez était régulièrement cité aux côtés de celui de Quentin Tarantino lorsque l’on évoquait la relève hollywoodienne. Il faut dire que le bonhomme avait habilement su construire sa propre légende avec
EL MARIACHI, réputé à l’époque pour avoir coûté à peine 7000$. Logique donc que son passage à la cour des grands se soit fait avec
DESPERADO, qui s’avère être la suite de son galop d’essai. Nanti d’un budget bien plus confortable, Rodriguez peut s’offrir une équipe technique digne de ce nom et commence à bâtir une famille de cinéma autour d’une poignée d'acteurs en vue : d’ailleurs à sa sortie en 1995,
DESPERADO permet de mettre sur orbite les carrières hollywoodiennes d’Antonio Banderas et Salma Hayek et le film a su faire son petit effet auprès des aficionados de film d’action, tant par son ambiance bien marquée que par la reprise à son compte de certaines figures imposées du cinéma HK. Si
DESPERADO finit d’asseoir la réputation de son auteur et lui ouvre en grand les portes d’Hollywood, que reste-t-il du film, 25 ans après sa sortie ? Stéphane Moïssakis et Matthieu Galley se penchent sur la question, et s’ils ne sont pas forcément d'accord sur le pourquoi du comment, ils s’accordent en tout cas sur une chose : ça reste quand même le meilleur film de Robert Rodriguez !
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