Oh là là, je relis mon podcast d’hier, vous allez penser que je suis déprimée! Bon, je le reconnais, je l’étais un peu, mais je me rends compte que je suis contente d’être revenue. Mes filles ont grandi, j’ai retrouvé mes amis, mes voisins sympas, je travaille sur mon nouveau projet de podcast (la suite de Cultivate your French), j’organise déjà mes prochaines vacances de la Toussaint et vous êtes toujours aussi nombreux à m’écouter!
Ce matin, alors que nous allions au parc avec les filles (nous sommes mercredi et il n’y a pas école), un jeune homme m’a poliment demandé son chemin.
• Excusez-moi Madame, je cherche la rue Jean Jaurès. Je suis de Melun et je suis complètement perdu.
• Ah, c’est la rue de la piscine. Elle est parallèle à l’avenue dans laquelle nous sommes. C’est une rue assez longue. Est-ce que vous savez à quel niveau vous devez vous rendre?
• Au numéro 27.
• Hum, cela ne me dit rien. Le plus simple est que vous alliez au bout de l’avenue et que vous preniez à gauche. La rue Jean Jaurès sera quelques rues plus loin sur votre gauche.
• Merci beaucoup, Madame.
• Je vous en prie.
• Bonne journée. Au revoir.
• Au revoir.
Pour une fois, j’étais assez fière de moi car je savais où se trouvait la rue Jean Jaurès. D’ordinaire, je suis la dernière personne à qui il faut demander son chemin. Je crois toujours me souvenir de l’endroit qu’on me demande, j’indique une direction et quand la personne s’est éloignée suivant mes indications, je réalise que je me suis complètement trompée, que j’ai confondu avec un autre endroit, une autre rue. Là, pas de doute, je connais parfaitement la rue Jean Jaurès. J’ai simplement réalisé qu’en envoyant ce jeune homme au bout de l’avenue, je lui faisais faire un sacré détour. Si j’avais réfléchi une seconde de plus, je lui aurais évité une bonne vingtaine de minutes de marche. J’espère qu’il n’a pas été en retard à un rendez-vous important par ma faute.
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