Mercredi 1er août 2012
Des crêpes avec Christine
Hier, Christine, notre propriétaire, est passée en coup de vent nous dire un petit bonsoir.
— Je ne reste pas longtemps, Laetitia. Je voulais savoir si vous étiez libres demain après-midi pour venir manger des crêpes à la maison.
— Oui, bien sûr ! Après la sieste des filles, c’est bien ?
— C’est parfait. A demain !
Et Christine est repartie dans sa petite Twingo grise.
Cet après-midi, après la sieste, nous sommes donc partis, les filles, mon père et moi, chez Christine. C’est à environ dix minutes à pied du gîte. Il faut prendre le chemin qui passe devant les chevaux, qui traverse le bois, qui longe des champs de lin et on arrive chez Christine. De son jardin, on a une vue magnifique sur la baie. On voit jusqu’au Cap Coz !
Christine nous attendait. Elle avait préparé sa pâte, avec des jaunes d’œufs seulement, c’est sa méthode. Dès que nous sommes arrivés, elle a mis le billig à chauffer. Le temps de bavarder un peu et elle a pu mettre la première louche de pâte sur la plaque. Avec son rozell, elle a vite étalé la pâte. Au bout de quelques instants, elle a retourné la crêpe avec une spatule.
— C’est pour qui la première crêpe ?
— Moi ! a crié Micaela.
— Qu’est-ce que je mets dans ta crêpe, Micaela ? Du beurre, du sucre, du chocolat ?
— Oh, du chocolat, s’il te plaît ! a répondu la gourmande.
— Moi aussi du chocolat ! ont crié ensemble Felicia et Lisa.
— Chocolat pour tout le monde ! a dit en riant Christine.
Nous avons tous eu notre crêpe, puis Christine nous a proposé d’essayer à notre tour. Mon père s’est lancé le premier.
— Ah, pas mal Michel ! Tu te débrouilles bien ! l’a félicité Christine.
Puis, je me suis lancée. Euh, je ne vous parlerai pas du résultat...
AU SOMMAIRE de One thing in a French day PLUS (la newsletter du podcast)
Découvrir la newsletter : http://j.mp/IqZWz8
Pendant les vacances, la newsletter aura un format plus libre, sans rubriques imposées.
REPERES : des explications sur le texte.
UN PEU DE GRAMMAIRE imparfait / passé composé
Attendre quelqu’un. Et si nous conjuguions ce verbe au présent, à l’imparfait et au passé composé et à la première personne du singulier en nous adressant à une femme que nous tutoyons ? Puis, je vous expliquerai la différence de sens, dans cet exemple, entre l’imparfait et le passé composé.
REPONSE DANS LA NEWSLETTER.
view more